On dit que si le danger est réel, la peur nous sauve; s’il est imaginaire, la peur nous enferme. Pour une grande majorité d’humains, la peur de mourir est certainement la plus douloureuse et si l’on se fie aux peurs engendrées par la covid et tous ses variants, il est facile de s’apercevoir à quel point cette émotion est aussi négative que contagieuse.

Il ne faut donc pas se surprendre de voir une recrudescence de l’angoisse de mort chez une large couche de la population qui vivait tranquillement leur vie deux ans auparavant. Agoraphobie, claustrophobie, hypocondrie, symptômes de dépression et d’anxiété, attaques de panique et autres névroses se manifestent à vitesse grand V chez les jeunes et les moins jeunes sous le regard impuissant de leurs familles en manque de ressources intérieures et extérieures.

Une chose est certaine, les grandes peurs existentielles suscitent un aveuglement qui peut rétrécir drastiquement notre objectivité et nous paralyser complètement. Plus rien ne peut être analysé rationnellement lorsque l’âme humaine est en peine à ce point. Consulter un professionnel de la santé devient une nécessité voire même une question de survie.

D’autres personnes, quant à elles, s’arment de courage et choisissent de s’extirper de leur détresse ankysolante en reprenant leur pouvoir personnel avec conviction et détermination. Un ras-le-bol personnel et individuel qui s’exprime par un “j’en ai assez d’avoir peur” sans équivoque.

Alors mon ami-e, si vous vous en sentez la force et le besoin, c’est la décision salvatrice que je vous souhaite de prendre pour prendre de la hauteur, élever votre taux vibratoire et sauver votre santé physique et psychologique.

TOI MA PEUR…

Depuis des années tu me paralyses, maintenant c’est assez
Laisse-moi te regarder droit dans les yeux, toi ma peur…

Sais-tu que pendant que j’avais peur de tendre la main
Quelqu’un souffrait de mon éloignement et pleurait en silence inutilement
Sais-tu que pendant que j’angoissais à l’idée de faire les premiers pas
Quelqu’un hésitait aussi à venir vers moi renforçant ma solitude …

Par crainte d’être jugé, je n’ai jamais déployé mes ailes
Par crainte d’être ridiculisé, je n’ai jamais affiché mes vraies couleurs
Par crainte d’échouer, je n’ai jamais fait profiter au monde de mes talents
Et sais-tu que j’ai honte de m’être caché derrière toi ?

Et tout ce temps pendant que j’ai eu peur, la vie s’écoulait entre mes doigts
Et pendant que la vie s’écoulait entre mes doigts, le temps passait et ne revenait pas
J’ai eu peur d’aimer et les autres ont eu froid
Maintenant laisse-moi te regarder droit dans les yeux, et te dire que c’est assez…

Trembler à l’idée de trembler… et pourquoi pas ?
Vertige à l’idée de prendre un risque… mais qu’avais-je donc à perdre ?
Et si la vie était justement là où c’est inconfortable
Pour permettre un envol, malgré la peur et à cause d’elle aussi…

Peur de changer, peur du nouveau…combien d’étincelles de vie gâchées en ton nom
Peur de souffrir transformée en mur de pierre, excuse pour me protéger de qui de quoi ?
Peur de faire mal à quelqu’un… transformée en lâcheté pour ne pas dire la vérité
Et aussi sûr que le beau temps après la pluie, la peur a fermé mon cœur…

Heureusement j’ai osé prendre le risque de me questionner
De regarder au creux de mon âme pour retrouver l’enfant en moi qui ne t’a jamais connu
Heureusement j’ai touché à ma force, mon courage et à toutes les ressources que je porte
Et je te dis à toi ma peur, que je suis enfin prêt à vivre ma vie sans toi !