Au moment où j’écris ces lignes, je suis assise devant mon ordinateur, les mains sur le clavier en attente de ce qui pourrait être le point de départ de cet article de blogue qui m’apparaît, plus que jamais, tellement nécessaire. Tandis que mes pensées s’entremêlent, je me remémore tendrement la naissance de mon fils qui est né un dimanche, 14 février. Nul besoin de vous dire que je n’ai jamais célébré la Saint-Valentin… Il y a de ces amours qui semblent plus importants à souligner que d’autres, n’est-ce pas?

Au fil des ans, des amoureux sont venus et repartis de ma vie, des ami-es aussi… alors, que veux vraiment dire aimer? Que dire à cet enfant qui vous demande : Si papa a arrêté de t’aimer maman, est-ce qu’il va arrêter de m’aimer aussi?

Nous semblons avoir une façon bien terrestre d’aimer… aimer avec condition, aimer à la condition que… et petit à petit nous fermons à clé notre coeur écorché pour ne réapprendre à l’ouvrir que bien des années plus tard. Certains ont même jeté la clé et ont réussi à ne plus rien ressentir jusqu’à ne plus s’aimer eux-mêmes. Ainsi le manque d’amour de soi nous prive de pouvoir aimer les autres et ainsi se répète un cycle de précieux temps perdu.

Grâce à des années de travail sur moi (et c’est loin d’être terminé), j’ai commencé à comprendre qu’aimer inconditionnellement était une action et non une émotion, c’est-à-dire que je choisis d’aimer, je décide d’aimer l’autre dans son essence… c’est comme aimer son âme en quelque sorte et ce, peu importe ses défauts ou ses opinions du jour. Plus facile à dire qu’à faire, j’en conviens.

Aimer inconditionnelement semble prendre sa source dans le divin, car il fait appel à notre capacité à nous élever en conscience. Selon le Dr. David Hawkins, la pure énergie d’amour qu’émet une seule personne, a le pouvoir d’impacter favorablement des milliers d’individus dans le monde. Le saviez-vous? C’est pourquoi lorsque de larges groupes de personnes méditent ou prient simultanément, les ondes d’amour qu’ils dégagent sont exponentielles et sont ressenties à grande échelle.

Ceci dit, en ces temps troubles où des familles entières ont le coeur déchiré, il me semble que se connecter à une quelconque source d’amour inconditionelle, de tolérance et de pardon serait tout à fait approprié, non? Voici donc mon humble conseil : Oubliez les coeurs en chocolat. Faites plutôt fondre les coeurs!

Louise